Rendez-vous aujourd'hui au centre de
vaccinations internationales, histoire de me propulser un peu plus
dans ce futur voyage américain.
J'obtiens mon « certificat
international de vaccination ou de prophylaxie », qui me
permettra de passer toutes les frontières d'Amérique du Sud et
Centrale, et accessoirement d'apprendre un nouveau mot.
prophylaxie :
ensemble des moyens médicaux mis en œuvre pour empêcher
l'apparition, l'aggravation ou l'extension des maladies
Le
vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire dans certains pays.
C'est donc parti pour une première piqûre qui m'immunisera pendant
dix années contre ce virus transmis par un moustique. Les zones de
transmission de la maladie se situent en Amérique et en Afrique
inter-tropicales.
Pour
l'Asie, c'est un autre vaccin qu'il faut rajouter, non obligatoire
mais très fortement recommandé, celui contre l'encéphalite
japonaise.
Je
n'en ai pas l'utilité pour le moment.
Plusieurs
vaccins sont déjà à jour, dont ceux des hépatites A et B. Je
rajoute cependant celui contre la fièvre typhoïde, qui n'est
efficace que trois ans. Deuxième piqûre donc.
Puis
vient le vaccin contre la rage (trois injections espacées
respectivement de 7 jours puis de 15 jours). Malgré son coût, il me
permettra de réagir face à une maladie présente en Amérique et
facilement transmissible par des chiens errants avides de mollets à
croquer. Dernière piqûre, enfin.
Arrivent
ensuite recommandations et précieux conseils contre deux fléaux à
si possible éviter : le paludisme et la dengue.
Le
paludisme (ou malaria) est une maladie tropicale due au parasite
appelé Plasmodium. Il est véhiculé par un moustique contaminé par
ce parasite qui ne pique que la nuit entre le coucher et le lever du
soleil.
Les
symptômes sont fièvre élevée (température supérieure ou égale
à 38°C), sueurs, frissons, céphalées, malaise général. Il
existe plusieurs formes d'infections dont certaines sont mortelles,
mais les formes présentes en Amérique sont moins virulentes que
celles présentes en Afrique.
Il
existe un traitement préventif, réservé aux séjours courts et
localisés, inutile dans mon cas d'itinérant à vélo.
J'emporte
donc un traitement curatif (Malarone) en cas d'infection dans un zone
dépourvue de soins immédiats.
La
dengue est elle aussi véhiculée par un moustique, mais qui agit le
jour et dans des milieux urbains. Aucun traitement à ce jour.
La
prévention principale pour ces deux fléaux est donc la protection :
vêtements clairs (zut, j'adore le noir !) et longs si possibles
imprégnés de Perméthrine ; répulsifs cutanés ;
moustiquaire...
Je
n'oublie pas non plus un thermomètre, indispensable pour la prise de
température, et pour le diagnostic d'une éventuelle contamination.
Ah les moustiques de l'amérique tropicale... Tu vas te faire des amis là-bas...
RépondreSupprimeroui, et tu parles en connaissance de cause ; des amis dont je me passerais bien !
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