mardi 26 février 2013

vaccins

Rendez-vous aujourd'hui au centre de vaccinations internationales, histoire de me propulser un peu plus dans ce futur voyage américain.

J'obtiens mon « certificat international de vaccination ou de prophylaxie », qui me permettra de passer toutes les frontières d'Amérique du Sud et Centrale, et accessoirement d'apprendre un nouveau mot.
prophylaxie : ensemble des moyens médicaux mis en œuvre pour empêcher l'apparition, l'aggravation ou l'extension des maladies 

 
Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire dans certains pays. C'est donc parti pour une première piqûre qui m'immunisera pendant dix années contre ce virus transmis par un moustique. Les zones de transmission de la maladie se situent en Amérique et en Afrique inter-tropicales.


Pour l'Asie, c'est un autre vaccin qu'il faut rajouter, non obligatoire mais très fortement recommandé, celui contre l'encéphalite japonaise.
Je n'en ai pas l'utilité pour le moment.


Plusieurs vaccins sont déjà à jour, dont ceux des hépatites A et B. Je rajoute cependant celui contre la fièvre typhoïde, qui n'est efficace que trois ans. Deuxième piqûre donc.

Puis vient le vaccin contre la rage (trois injections espacées respectivement de 7 jours puis de 15 jours). Malgré son coût, il me permettra de réagir face à une maladie présente en Amérique et facilement transmissible par des chiens errants avides de mollets à croquer. Dernière piqûre, enfin.

Arrivent ensuite recommandations et précieux conseils contre deux fléaux à si possible éviter : le paludisme et la dengue.


Le paludisme (ou malaria) est une maladie tropicale due au parasite appelé Plasmodium. Il est véhiculé par un moustique contaminé par ce parasite qui ne pique que la nuit entre le coucher et le lever du soleil.
Les symptômes sont fièvre élevée (température supérieure ou égale à 38°C), sueurs, frissons, céphalées, malaise général. Il existe plusieurs formes d'infections dont certaines sont mortelles, mais les formes présentes en Amérique sont moins virulentes que celles présentes en Afrique.

Il existe un traitement préventif, réservé aux séjours courts et localisés, inutile dans mon cas d'itinérant à vélo.
J'emporte donc un traitement curatif (Malarone) en cas d'infection dans un zone dépourvue de soins immédiats.

La dengue est elle aussi véhiculée par un moustique, mais qui agit le jour et dans des milieux urbains. Aucun traitement à ce jour.

La prévention principale pour ces deux fléaux est donc la protection : vêtements clairs (zut, j'adore le noir !) et longs si possibles imprégnés de Perméthrine ; répulsifs cutanés ; moustiquaire...

Je n'oublie pas non plus un thermomètre, indispensable pour la prise de température, et pour le diagnostic d'une éventuelle contamination.

2 commentaires:

  1. Ah les moustiques de l'amérique tropicale... Tu vas te faire des amis là-bas...

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    1. oui, et tu parles en connaissance de cause ; des amis dont je me passerais bien !

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