La traversée en bus
de la France me conduit en une journée à
Brugge (Bruges). Le
centre-ville de la petite cité médiévale n’est
pas très grand,
et se parcourt aisément à pied. J’en fais mon pied à
terre pour
ces quatre jours en terres flamandes.
Depuis l’arrêt de
car, je remonte du sud vers le nord les points
d’intérêt jusqu’à
l’auberge de jeunesse.
Les cygnes se
prêtent sans broncher à la photo carte postale.
Ils gardent l’entrée
du béguinage de la Vigne.
Ces maisonnettes
regroupées à l’écart de la ville autour d’une
église
servaient de logement commun aux femmes dont les maris
partaient en
croisade. Elles sont spécifiques aux anciens Pays-Bas
et
proliférèrent au XIIIème siècle.
Passé l’hôpital
St-Jean, les petites ruelles me mènent déjà au
Markt, la place
principale, très animée autour des petites cabanes
du marché de
Noël. L’immense beffroi situé au dessus des halles
couvertes
constitue un excellent point de repère.
quartier Saint-Jean |
le Markt |
A deux pas, la place
du Burg n’est pas moins prestigieuse, cernée
par l’hôtel de
ville, la basilique du Saint-Sang et le palais du Franc
de Bruges.
le Burg |
La promenade en
bateau est très prisée, et permet d’appréhender
via les canaux
tout le passé de la Bruges hanséatique.
Passée la tour de
Jérusalem, le Moulin Koelewei donne un point
de vue sur tous les
« clochers » de la ville.
Mon logement est à
deux pas.
chapelle de Jérusalem |
Le deuxième jour,
c’est en train que je gagne Gent (Gand) en
moins d’une
demi-heure.
L’abbaye
Saint-Pierre, au sud de la ville, jouxte un bâtiment
universitaire ;
la grande place, complètement vide, dénote avec les
touristiques
ruelles brugeoises.
quartier de la gare |
Saint-Pierre |
Plus au nord, la
bibliothèque moderne De Krook est en cours
d’achèvement.
Le château de
Gérard le Diable marque l’entrée dans
l’hypercentre…
… cathédrale
Saint-Bavon, et son retable réalisé par les frères Van
Eyck…
… le beffroi…
… les façades
remarquables des maisons gantoises le long de la
Lys …
… le château des
Comtes
Gand offre plus de
variété urbanistique que Bruges, que ce soit
autour de la place du
Vendredi, et de sa maison du peuple …
… du port de
plaisance …
… ou du béguinage
Notre-Dame-ter-Hoyen
Je fais une dernière
visite du centre de nuit avant de me replier
vers la gare.
Le troisième jour,
la visite d’Ostende prend moins de temps que
celle de Gand ;
les curiosités sont ramassées autour du port et de la
plage …
… l’estacade …
… l’étonnante
église Sts-Pierre-et-Paul de 1907 au style
néogothique …
… le « Mercator »,
ancien navire-école …
… les villas
Belle-Epoque …
… les Galeries
royales
Le dernier jour est
consacré à Antwerpen (Anvers), la capitale des
Flandres, à 1h30 de
train de Bruges.
L’architecture de
la gare centrale en impose.
Après un passage
par le quartier des diamantaires, où le plus pur
des minéraux est
taillé depuis la fin du XVème siècle, la très
commerçante avenue du Meir me mène directement au centre-ville.
Les vieux trams
passent au pied du Boerentoren, le premier gratte-
ciel d’Europe
(1931).
Boerentoren |
jardin botanique |
Autour de la Grote
Markt, dominée par la cathédrale Notre-Dame,
les maisons aux
façades vitrées surmontées de statues ne manquent
pas de grandeur.
Plus loin, la maison
des Bouchers aux murs de brique rouge rayés
de grès blanc en
impose.
A deux pas, l’Escaut
rappelle la vocation maritime d’Anvers, un
des plus grands ports du
monde ; la mer du Nord est malgré tout
atteinte après plus de
80 km de navigation.
Je me rends avant de
quitter la ville au musée Plantin-Moretus,
situé dans la maison de
Christophe Plantin, cet imprimeur
tourangeau venu faire fortune à
Anvers en 1546.
Indispensable visite
pour qui veut avoir un aperçu de la vie
intellectuelle aux Pays-Bas
espagnols aux XVI et XVIIèmes siècles.
Avant de reprendre
le train, le zoo, situé à côté de la gare, est
illuminé pendant
les fêtes aux couleurs de la Chine.
Je clos ainsi en
beauté ma visite de ces villes flamandes.