Je quitte le pays
basque sous la pluie, alors que le contre-la-montre
se joue dans
l’après-midi.
l'Adour |
La vingt-et-unième
et dernière étape se joue pour moi en quatre
jours, avec une pause
culturelle aux grottes de Lascaux.
Pas de
Champs-Elysées, mais les belles demi-routes des Landes,
du Lot-et-Garonne, de Dordogne et des Charentes.
voie verte de Chalosse |
Labastide d'Armagnac |
Gontaud de Nogaret |
Beaumont du Périgord |
Jonzac |
Charentes... |
une église romane parmi d'autres |
C’est étrange de
ne plus être sur la route du Tour, de ne plus voir
les panneaux
jaunes qui annoncent la fermeture prochaine de la
route, de ne plus
avoir à terminer l’étape avant la nuit, de ne plus
sentir
l’arrivée des coureurs que la pression croissante des suiveurs
annonce.
Ma course se termine
à Rochefort, après un contre-la-montre d’un
mois d’un peu plus
de 4500 kilomètres, soit en moyenne
150km/jour.
Les étapes furent
parfois longues, et avec le poids des bagages, la
montagne m’aura
donné de belles suées.
J’ai cependant
gardé mon rythme de cyclo-voyageur : ne pas se
mettre dans le
rouge, et être toujours capable le soir de faire trente
ou cinquante
kilomètres de plus si besoin.
Malgré mes deux
précédents tours de France, j’ai encore découvert
des paysages
que je ne connaissais pas ; il me reste toujours de la
route à
faire ! ...