Pour cette remontée
du fleuve royal, je récupère le cours de la
Loire à Carquefou,
dans la banlieue nantaise.
Le temps est plus
que printanier, chaud et ensoleillé, et les routes et
chemins plats
me permettent d’apprivoiser le vélo couché chargé à
son
maximum.
A Trélazé,
Dominique me guide dans l’ancien site d’exploitation
des
ardoisières, reconverti en chemin de promenade, puis
m’accompagne
jusqu’à Saumur.
Saumur ; pause déjeuner avec Isabelle et Dominique |
Je prends peu à peu
mon rythme de croisière, passant au pied de
quelques incontournables
châteaux occupés dans leur splendeur
par les Valois.
Villandry |
Amboise |
Sully/Loire |
Gien |
Les sites pour
planter la tente ne manquent pas, avec sable de
Loire comme matelas,
et vue imprenable sur le lent coucher du
soleil.
La Charité/Loire, un peu avant Nevers |
En quittant la Charité/Loire, je prends la D907 qui me conduit à
Pougues-les-Eaux. C'est en fait un ancien tronçon de la fameuse
Nationale 7 chère à Trénet. Les anciens thermes de Pougues,
connus déjà sous Henri III, ont perdu aujourd'hui de leur attrait ;
mais il se dégage de cet endroit un charme suranné.
Nationale 7, bordée de villas |
anciens thermes |
A Decize, je quitte l’euro vélo 6, en suivant au plus près le fleuve
par de petites routes de « type beauceronnes » avec vent de face
A partir de Roanne,
le profil change brutalement : le dénivelé
s’accentue d’un
coup et permet de belles œillades sur les Gorges,
malgré un temps
devenu gris et froid.
barrage de Villerest |
château de La Roche |
Un peu de plat entre Balbigny et St-Just St-Rambert...
Montrond-les-Bains |
chapelle romane Notre Dame |
St-Just St-Rambert |
... avant de reprendre rapidement de la hauteur
vue depuis Chambles |
Passé Le
Puy-en-Velay, j’entame les dernières ascensions vers la
Source.
Une belle voie verte, empruntant cinq tunnels dont les plus
longs
dépassent le kilomètre, me conduit à plus de 1000 mètres
d’altitude avec une pente ne dépassant pas les 2 %.
voie verte au départ du Puy |
en montant sur la voie verte |
Je suis dans la
haute vallée de la Loire. Je récupère des petites
routes en
montagnes russes qui me font prendre très lentement de
l’altitude.
château de Goudet |
lac d'Issarlès |
rocher des Pradoux |
Puis le Mont Gerbier
de Jonc arrive enfin dans ma ligne de mire.
J’arrive à un peu
plus de 1400 mètres d’altitude au pied du « pain
de sucre »
qui ne se gravit qu’à pied, et n’ai plus qu’à entamer ma
longue descente vers Privas et le Rhône.
Mont Gerbier de Jonc : 1551 mètres |