mardi 16 novembre 2021

Golfo di Napoli

 

En débarquant à Naples tôt le matin, le temps est au beau fixe. Je profite de trois jours de soleil pour cycloter autour du golfe de Naples et de la côte amalfitaine. Les vues sur le Vésuve dominant la baie sont splendides, et passé le promontoire qui surplombe l’île de Capri, la route en corniche qui redescend sur Tarente n’est pas en reste côté dépaysement. Les petits villages bâtis autour de ravissantes églises valent le détour.


Golfe de Naples et Vésuve depuis la péninsule de Sorrento...




Capri

Capri "émergeant" du village de Termini



côte amalfitaine...



Positano


Amalfi

baie de Tarente


A Tarente je remonte le cours de l’Irno pour y passer la nuit, et reprends la direction de Naples, en contournant cette fois-ci le Vésuve par le nord.

Forino


Vésuve


Je reste un long week-end dans la capitale de la Campanie. C’est une base idéale pour aller visiter en train les sites archéologiques qui ont subi les colères du Vésuve en 79 ap JC.

Herculanum d’abord, qui malgré la (relative) petitesse des fouilles, possède des maisons incroyablement conservées.


Herculanum au premier plan ;

derrière, la ville moderne d'Ercolano, 

sous laquelle subsitent de nombreuses ruines de la cité antique






Mais c’est forcément Pompéi qui est restée dans la mémoire collective. D’une part car l’espace dégagé par les archéologues est immense. Et d’autre part car on a la possibilité de se « promener » dans une ville romaine à taille réelle. Forum, basilique, temples, théâtres … se répartissent dans l’espace le long de rues pavées se coupant à angles droits.


Pompéi...

Grand théâtre

amphithéâtre

forum...



Temple d'Apollon


Il y a beaucoup de littérature sur Pompéi ; les savants aiment à s’écharper sur la signification de telle ou telle découverte. Le site dégage pourtant quelque chose qui échappe à toute analyse historique.

C’est en se promenant dans un des couloirs situés en dessous de l’amphithéâtre (un des plus vieux qui nous soit parvenu), et qui diffuse la version DVD de 2003 du film « Live at Pompéi » des Pink Floyds, que l’on peut s’inspirer d’une vision plus artistique pour appréhender ce que fut ce drame de l’ensevelissement d’une ville antique.


A Naples, visiter le musée archéologique est un complément essentiel à la compréhension de ces événements tragiques. Mais Naples est une ville bien vivante. Je croise à l’auberge Francisco, un Barcelonais qui arpente depuis une semaine les rues de la ville. Et il a bien du mal à comprendre mon intérêt pour des sites aussi anciens !

En attendant le ferry de nuit pour la Sardaigne, je déambule dans les rues de Naples aux pavés parfois alambiqués (mais rien comparés à ceux de Pompéi), plonge vers le port de plaisance, et trouve une belle piste cyclable côtière pour regagner le centro.


Naples...



place Garibaldi

skyline



vers les quartiers ouest...







Capri


départ pour Calgari


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