Le port de Bari présente peu
d’intérêt, cerné per un grillage qui ne dévoile pas grand chose. Mieux vaut
s’attarder dans les ruelles du centre et filer par le remblai qui longe l’Adriatique.
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Bari |
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Mola di Bari |
Pour explorer la région du
Salento, le « talon » de la botte italienne, je grimpe dans les
petites collines du centre, coiffées par les inévitables oliveraies.
Au milieu,
des petites maisons blanches aux toits pointus occupent le paysage. J’apprends
qu’il s’agit de « trulli », habitations paysannes typiques, dont la
ville d’Alberobello possède une innombrable collection.
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trulli... |
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Alberobello |
Je poursuis vers le sud-est par
d’interminables lignes droites jusqu’à Lecce. La défaite des Turcs à la
bataille de Lépante en 1571 a libéré la côte italienne des razzias et a permis
l’essor de l’architecture baroque dans la capitale du Salento. La basilique de
Santa Crocce représente sans doute le mieux cette époque (16 au 18ème
siècle) qui a donné à Lecce son surnom de « Florence du sud ».
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Santa Croce |
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Duomo |
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château Charles Quint |
Après m’y être posé deux jours,
je reprends le vélo pour longer à partir du Cap de Santa Maria di Leuca le
Golfe de Tarente.
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Otrante |
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Cap Santa Maria de Leuca |
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Gallipoli |
Lors d’un bivouac sur la petite
péninsule de Strea, de modestes embarcations de pêcheurs cabotent dans le
soleil couchant.
Je les retrouve le lendemain
matin au port de Porto Cesareo, vendant le produit de leur pêche nocturne à
même le quai. Pas de criée, c’est bien plus simple.
Golfe de Tarente...
Tarente se visite en trois
étapes. De larges immeubles et avenues de type haussmannien en arrivant par le
sud-est.
Puis un petit îlot séparant deux
petites mers intérieures garni de vieilles bâtisses toutes italiennes.
Et en fin, plus au nord, le port,
ainsi qu’un immense complexe industriel que je contourne pendant vingt minutes
en soirée.
Que de contrastes !
Au sud-ouest de Tarente, la côte
semble peu avoir retenu l’attention des habitants. Une 4 voies suit d’assez
loin une pinède longeant la mer, sans qu’aucune route côtière ne vienne
perturber de façon continue le littoral. L’activité est non pas tournée vers le
tourisme, mais vers la production infinie, entre autres, d’olives ou de
clémentines.
Je fais une timide incursion dans
les collines de Basilicate, puis plonge vers la petite marina de Nova Siri pour
planter la tente sur une plage de sable noir quasi déserte dans une ambiance de
bout du monde.
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Temple d'Hera |
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Basilicate |
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Nova Siri |
Le temps est à la pluie et au
vent lors de mon entrée en Calabre. La mer ionienne se découvre des vagues très
océaniques.
J’attends le retour du soleil pour
retrouver la montagne. Une sèche montée par Corigliano me mène en soirée au
village de San Giacomo d’Acri.
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Corigliano |
Le lendemain matin, j’entame une
étape d’anthologie dans le Parc National de la Silla. Les feuillus qui se sont
incrustés entre les nombreux conifères ont à cœur de se parer de leurs couleurs
d’automne avant de s’éteindre pour l’hiver. J’ai pour moi la lenteur du
déplacement à vélo pour profiter des différents tableaux. Au soir venu, après
2000 mètres de dénivelé positif, le lac d’Ampollino m’accueille sur sa berge
est. Alors que je termine mon dîner, un chien vient m’accompagner pour la nuit.
Il ronfle allongé le long de la tente, et observe au matin le lever de soleil
sur le lac.
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Parc National de la Silla... |
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Lago di Cecita |
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automne |
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Lago Ampollino... |
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... au soir ... |
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... et au matin |
La descente vers Pizzo et le
golfe de San Eufemia est loin d’être directe. Il y a de nombreux « replats »
qui font un peu mal aux cuisses. Et il en est de même pour la route côtière qui
rejoint le détroit de Messine : le ferry pour la Sicile se gagne à la
force des mollets !
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Pizzo |
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Bagnara Calabra |
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Marina Grande |
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détroit de Messine |
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