lundi 23 juillet 2018

des Causses aux Pyrénées


Pas de liaison train entre Mende et Millau ; c’est Paulo qui s’y 

colle. Je traverse le Causse de Sauveterre par une route plus à 

l’ouest que celle empruntée cet hiver.

Beaux paysages, mais c’était tout de même plus féerique sous la 

neige.

Causse de Sauveterre




Après avoir plongé vers les gorges du Tarn, je me pause pour la 

nuit à Millau.


gorges du tarn



Je laisse le viaduc sous la brume matinale et entame la quinzième 

étape en traversant l’Aveyron et le Parc des Grands Causses.



Grand-Causse




Le col de Sié que j’arpente jusqu’à 13 heures me conduit dans le 

Tarn.


Col de Sié





La descente jusqu’à Mazamet se fait par à coups. Le soleil laisse 

place aux nuages sur les premières pentes qui partent à l’assaut de 

la Montagne Noire.


Il est 19 heures. Les éclairs embrasent le ciel, même si dans la 

forêt j’entends davantage les grondements du tonnerre.

La pluie commence à tomber. L’orage se rapproche. A 5 kilomètres 

du sommet un abri apparaît sur ma gauche. J’y engage Paulo, et 

commence mon repas du soir en séchant.

J’avais prévu de camper dans la descente, mais comme la pluie 

redouble, je remets l’ouvrage à demain.


un abri salutaire



J’ai bien fait. Le panorama au sommet du Pic de Nore est 

splendide sous le soleil matinal.


Pic de Nore...





Il ne me reste plus qu’à descendre jusqu’à Carcassonne, journée de 

repos. Il y a pire endroit pour s’arrêter.






La seizième étape doit me mener à Bagnères de Luchon. Mais il y 

du chemin à parcourir sur les petites routes de l’Aude et de 

l’Ariège.


l'Aude ; en route vers les Pyrénées...

grotte du Mas d'Arzil




A Saint-Girons, la pluie qui tombe depuis 15 heures redouble. La 

carte est rangée au sec dans les sacoches ; je remonte la mauvaise 

vallée, et m’en rends compte au bout de 12 km seulement. Je perds 

une heure et demi : les étapes sont pourtant déjà bien assez 

longues !


une vallée bien pluvieuse



J’arrive au pied du premier col alors que j’ai déjà effectué 180 km. 

La pluie n’a pas cessé. Et il est tard.

Je campe sur un parking herbeux en haut du village d’Augirein. 

L’orage tonne et la pluie redouble une fois la tente montée. 

Bienvenue dans les Pyrénées.



La dix-septième étape commence donc par un rattrapage de la 

journée d’hier. Les deux premiers cols sont avalés en guise de petit-

déjeuner sous une pluie incessante.



village de Saint-Lary, au pied du Portet d'Aspet

col de Menté : trempé jusqu'aux os



Je plonge dans la vallée espagnole, seule escapade en terre 

étrangère de ce cru 2018, et pars à l’assaut du Portillon.


en montant le Portillon ; vue sur l'Espagne




La montée est régulière, et me fait basculer à Bagnères de Luchon, 

où une bonne surprise m’attend. Laurence et Jean-Marie, en 

partance pour le Masssif Central après une semaine passée dans les 

Pyrénées, sont venus au devant de moi.



Je termine donc les deux derniers cols de l’après-midi, le 

Peyresourde et l’Azet Val-Louron, en light, mes bagages ayant 

terminé sur la banquette arrière de la voiture.



col de Peyresourde : les derniers virages

lac de Loudenvielle

col d'Azet Val-Louron ; le dernier du jour, et sous la bruine toujours



Je termine ma journée plus tôt que d’habitude ; ce soir, c’est repas 

de luxe à Saint-Lary-Soulan !


un bon moment de détente, avant de poursuivre le Tour



Après un solide petit déjeuner, je pars en light toujours, à l’assaut 

du col de Portet. A plus de 2200 mètres d’altitude, c’est 

assurément le plus difficile de ce Tour. La pente est cependant 

régulière, et je maintiens un petit rythme de 9 km/h pour atteindre 

le sommet sous la grisaille et le froid en deux heures.


col de Portet ; la ligne d'arrivée est déjà prête 

Saint-Lary-Soulan




Le reste de la journée est consacré au transfert jusqu’au départ de 

la dix-huitième étape, à Trie/Baïse.

bastide  de Trie



Je trouve un bivouac à Tillac, au bord d’un champ déjà 

moissonné ; je ne risque rien !






Étape de plaine, mais qui possède tout de même quelque relief 

autour du bassin de l’Adour ; ça entretient les cuisses pour la fin de 

la course.


Gers et Pyrénées

Duhort-Bachen



Je stoppe un peu après Pau, au bord du lac de Baudreix. Demain, 

c’est un nouveau transfert, avant d’attaquer mercredi une autre 

grosse étape dans les Pyrénées.

Mais avec mon nouveau stock de pâtes de fruits, venu tout droit de 

Provence, je vais pouvoir escalader n’importe quels sommets...



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