au détour d'un grand tour ... Paris !

Aude m’avait parlé de « trois Picardies » : celle agricole de Laon et

de la Thiérache ; celle d’Amiens et de la baie de Somme ; celle de 

l’Oise, déjà parisienne.

C’est une vision assez radicale, mais passé Beauvais

Mudo

maison Greber

rue du 27 juin

on sent dès le Vexin la proximité de la capitale.

Le quotidien « Le Parisien » ne s’y trompe pas : la carte météo de

l’Ile de France inclut le département de l’Oise.

Vexin ; Omerville

L’ouest de la région est vert et vallonné. Des demeures grandioses,

seigneuriales ou royales, se nichent au bord de cours d’eau ou au

milieux de forêts encore très étendues.

domaine de Villarceaux...

Rambouillet

Etampes, entre Rambouillet et Fontainebleau, n’est qu’une

parenthèse de plaines agricoles.

Etampes

bivouac dans l'Essonne

maison de Cocteau à Milly

Fontainebleau

Je gagne Melun sous une pluie battante, qui mettra un point final à

toute ma transmission ; poussée jusqu’à l’usure, il ne me reste plus 

qu’à trouver un vélociste pour changer toutes les pièces. 

Heureusement, le sketch dit vrai ; il y a un vrai camping à Melun, 

le temps de me poser pour la réparation.

Melun

Vaux-le-Vicomte est le château de Fouquet qui lui valut, entre 

autres, sa disgrâce. Louis XIV s’en inspira pour créer Versailles.

La Seine-et-Marne, pourtant proche de Paris, est un département 

très agricole. J’y trouve de jolies vallées, autour de St-Cyr-sur-

Morin notamment, avant d’obliquer plein ouest vers Meaux et 

Paris.

Seine-et-Marne...

Meaux

L’entrée dans la capitale en suivant le canal de l’Ourcq est une 

sinécure ; je traverse pourtant la Seine-Saint-Denis, un des 

départements d’Ile de France le plus densément peuplé.

Mon pied à terre étant dans le 20^ème arrondissement, je pars le 

lendemain pour une balade à vélo dans Paris, en light, en 

remontant un à un tous ses arrondissements.

La place de la réunion, dans le 20^ème donc, et Ménilmontant.

Les Buttes-Chaumont, dans le 19^ème, puis la Villette.

Prendre un peu de hauteur dans le 18^ème, en dominant Paris au 

Sacré-Coeur.

Pause fraîcheur au square des Batignolles, dans le 17^ème, avant le 

concert de klaxons à l’Etoile.

Au Trocadéro, on voit la Tour Eiffel. On est dans le 16^ème. Je vais 

faire la pause-déjeuner aux serres d’Auteuil,

puis la sieste au parc André Citroën. Mais comme j’ai franchi la 

Seine, je suis déjà dans le 15^ème.

parc André Citroën

La belle rue de Vaugirard me mène à la tour Montparnasse.

Je saute dans le 14^ème, où un mariage se tient devant la mairie.

La BNF est dans le 13^ème, et passé la Seine, dans le 12^ème, le 

quartier de Bercy glisse jusqu’à la Bastille.

bibliothèque François Mitterrand

Bastille

Dans le 11^ème, rue Saint-Maur, une église ; et à deux pas, mais 

dans le 10^ème, on se repose le long du canal Saint-Martin.

Deux monuments se touchent quasiment dans le 9^ème, Notre-Dame 

de Laurette et la Grande Synagogue.

Une avenue incontournable dans le 8^ème.

Je passe à nouveau rive gauche, devant les Invalides, dans le 7^ème, 

puis le Palais du Luxembourg, dans le 6^ème, où les jardins sont 

propices à une longue pause.

Invalides

palais du Luxembourg...

Le Panthéon domine le 5^ème, et en redescendant vers le fleuve, 

Notre-Dame, toujours autant convoitée par les photographes, est la 

star du 4^ème.

Dans le 3^ème, le petit jardin Anne Franck attire moins les touristes 

que la place des Vosges.

Au milieu du 2^ème, le palais Brongniart se joue du Cac40.

Et enfin, last but not least, le Louvre, dans le 1^er, of course.

Après avoir tant et tant tourné en France depuis trois ans, il m'était 

naturel d'en faire autant une fois arrivé dans la capitale.


Je clos la visite avec Yohann et Anne-Laure, qui me feront 

découvrir depuis la Bastille un axe vert entièrement piétonnier que 

je n'aurais pas soupçonné.


Paris se découvre, comme la France d'ailleurs, à force d'incessantes 

visites ; je ne suis finalement pas prêt d'en avoir fait le tour !