vendredi 1 juillet 2022

Scottish Islands

 




Le sud de l’Ecosse, entre Dumfries et Alloway, est la patrie de Robert Burns, l’écrivain-poète icone de la culture écossaise.

Caerlaverock Castle

Kirkcudbright

vue sur l'île de Man


Entre les deux, le parc forestier de Galloway est traversé par une piste à vélo de plus de 35 kilomètres entre les lacs de Grannoch et Trool. Au milieu de cet itinéraire, le lac de Dee, isolé, est sous un soleil éclatant une pure merveille.

loch Grannoch

Clatteringshaw loch

Blackwater of Dee

loch Dee


A Ardrossan, je prends mon premier ferry pour l’île d’Arran, et son village caractéristique de Catecol aux maisons blanches.



Un autre ferry me dépose sur la péninsule de Kintyre. La petite route de la côte est mène sans un gramme de plat au Mull of Kintyre, à l’extrême sud. Près de 400 mètres de dénivelé sur une route coriace accrochent le regard sur ces paysages de bout du monde.

Kintyre (côte est)

Mull of Kintyre

Sheep Island

Johnston's Point


La route de la côte ouest est plate et venteuse. Le ferry qui s’en va vers l’île d’Islay aurait bien du mal à dissimuler la silhouette de la sauvage île de Jura, dont les courbes offrent un mimétisme parfait avec le dos de Nessie.

Kintyre (côte ouest)

Jura


En revenant sur le continent la route panoramique du Cowal surplombe l’île de Bute.

Kyles of Bute...


loch Fyne


Je vais chercher en soirée un premier bivouac au bord d’un lac, celui d’Awe, secret bien gardé de l’arrière-pays d’Oban, petite ville très dynamique.

loch Awe


J’embarque à nouveau. L’île de Mull reste deux jours sous la grisaille, ce qui rend le petit col de Glen More très féérique.






A Tobermory je rate de peu le bateau pour Kilchoan. Deux heures à patienter dans un agréable petit port d’Ecosse, il y a pire punition.



Je gagne Mallaig en une étape, où un ferry m’attend pour l’incontournable île de Skye.

au large, l'île de Rhum

anse de Morar (Mallaig)


A Broodford, je contourne par le sud les Red Hills.

péninsule de Strathaird


La carte électronique m’a indiqué un chemin pour retrouver la route principale par le Loch na Sguabaidh. Mauvaise pioche. Le sentier devient vite impraticable, avec en prime un franchissement de rivière. Même à pied la tâche est ingrate. Je suis contraint au portage. Les jambes s’enfoncent parfois jusqu’au mollet dans un agglomérat de boue agrémenté d’une petite touche d’urine ovine. Je rejoints non sans mal l’asphalte en toute fin d’après-midi, pas mécontent de pédaler enfin vers les montagnes des Cullins, malgré les pieds qui sentent le mouton.

départ du chemin ... mais ça se gâte très vite !


Je campe en soirée sur le parking de Glen Brittle, et fais un tour dès l’aube vers les « Fairy Pools », atteintes après 20 à 25 minutes de marche. La rivière qui descend des Cullins forme une succession de petites cascades qui se déversent dans des vasques naturelles. Très charmant.     

Sligachan

The Cullins

Fairy Pools...



Sur Skye le temps tourne vite à la canaille. Je gagne sous la pluie le château de Dunvegan, fief du clan McLeod depuis le 13ème siècle. L’entrée un peu hors budget me dissuade de la visite, si bien que je ne vois rien de la bâtisse bien cachée dans son anse. Tant pis. Je me rattrape en visitant la péninsule de Trotternish qui depuis Portree offre de splendides panoramas.

péninsule de Trotternish...



"hairy cow" (vache chevelue)


Au hameau de Uig un ferry me conduit à Lochmaddy sur les îles des Hébrides extérieures.

Hébrides


North Uist, que je visite par la route circulaire plate, est balayée par le vent d’est. C’est le territoire des cerfs et des rivières à saumons.

Scolpaig


un petit spot à l'abri du vent


Le petit ferry pour Harris dérange à peine les animaux marins qui se reposent sur des îlots.



South Harris est bordée à l’ouest par des plages paradisiaques. Au-delà des dunes s’étend le machair que Peter May, l’écrivain best-seller des Hébrides, définit ainsi dans le premier chapitre de « Coffin Road » : c’est une prairie fertile le long des franges côtières des îles, où les fleurs sauvages profitent de l’abondance printanière, et les agneaux qui s’en nourrissent sont quasiment déposés dans l’assiette pour y servir, sans préparation, une viande sucrée-salée.




Lewis n’est séparée de North Harris que par une étroite bande de terre. Les montagnes du centre de l’île laissent place à une vaste étendue de lochs entourés de tourbières. Les mégalithes en cercle de Callanish, datant de 5000 ans, viennent à peine perturber la désolation de ces landes, où je ne serais pas surpris de voir surgir le chien des Baskerville.

North Harris ; Loch Seeforth...



Lewis

tourbe

Callanish...



Mon périple au travers des îles occidentales d’Ecosse s’achève à Stornoway, petite ville portuaire de 7000 habitants.

 

 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.