En
quittant Perpignan, le Canigou se dévoile complètement.
Je
prends un peu de hauteur dans la chaîne des Corbières jusqu’au col de souil
avant de redescendre sur la côte à hauteur de Peyriac-de-Mer.
|
Corbières... |
|
Peyriac-de-Mer |
La
petite véloroute qui rejoint Bages est un poil venteuse, et il n’est pas
difficile en observant les arbres de voir d’où viennent les vents dominants.
|
véloroute Peyriac-Bages |
|
Bages ; petite place abritée |
Narbonne
se visite autour de sa cathédrale inachevée et de ses quais autour du canal de
la Robine.
Je
poursuis vers l’est et atterris à la nuit tombée au bord du canal du midi qui
achève quelques kilomètres plus loin sa traversée de l’entre deux mers.
|
canal du Midi |
Le
lendemain, j’effectue paradoxalement le jour le plus court de l’année mon étape
la plus longue entre Agde et Aigues-Mortes.
|
Agde |
|
plages entre Agde et Sète |
|
Sète |
|
étang d'ingril |
|
canal de Sète au Rhône ; un canal au milieu des lagunes |
|
La Grande Motte |
|
étang du Repausset |
|
Aigues-Mortes |
J’entre
à nouveau en Camargue, cette fois-ci par le département du Gard. Depuis les
Saintes-Maries-de-la-Mer, au sud du delta du Rhône, une piste bien venteuse
entre Cacharel et Méjannes me fait avancer doucement avec comme compagnons
taureaux noirs ou chevaux blancs et le Ventoux en toile de fond.
|
Saintes-Maries de la Mer |
|
piste Cacharel Méjannes |
|
Camargue, côté petit Rhône... |
Je
traverse Arles, bien animée autour de son marché du samedi. Les abords du
théâtre romain du Ier siècle avant J.-C. sont plus calmes.
J’entre
en Provence cette fois-ci par la chaîne des Alpilles ; la montée vers Baux
est sportive, avec le vent à nouveau de face.
|
Fontvieille ; moulin Daudet |
|
Alpilles |
|
Baux de Provence |
En
remontant la Durance, je longe des massifs devenus désormais familiers, le
Lubéron sur ma gauche, ou la Sainte Victoire sur ma droite.
|
Lubéron et canal EDF |
Après
Peyrolles, Polo traverse Jouques et connaît bien le chemin pour monter chez
Laurence et Jean-Marie, qui m’accueillent avec toujours autant de gentillesse.
Ce
Noël en Provence prend côté météo des couleurs un peu gris de Payne. Peu importe.
Une rando depuis le col des Portes me fait découvrir la Sainte-Victoire côté
nord.
|
Sainte-Victoire ; pic des Mouches (1010m) |
|
toujours du soleil en Provence ! |
|
un Noël plein de fraîcheur |
|
La Sainte-Victoire côté Nord |
La
végétation a bien souffert d’un été quasi caniculaire et d’un automne quasiment
sec. Les plantes méditerranéennes comme le cynérhodon survivent cependant à
tant de sécheresse. Les baies urticantes se cueillent une fois les premiers
gels passés et sont transformées en confiture.
Pour
moi ce sont des pâtes de fruit de coings qui vont remplir mes sacoches, et je
ne me suis pas fait beaucoup prié pour les accepter. Honte à moi !
|
Marseille ; Paulo prêt pour la traversée... |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.