mardi 13 octobre 2015

bye-bye Normandy

En quittant Bayeux par l’ancienne voie romaine construite en 46 sous l’Empereur Claude (l’actuelle D12) je foule pour la dernière fois les routes du Bessin ; en franchissant l’Orne j’entre en terra incognita.

D12 : copie de la borne romaine milliaire conservée au musée baron Gérard


La balade est agréable en ce début d’automne ensoleillé le long de cette côte plus urbanisée et moins sauvage que les plages du Débarquement.

Cabourg

Houlgate
                       
falaise des Vaches Noires

Deauville...

... comme des chabadabadas

Honfleur

Je franchis la Seine par le pont de Normandie où le cheminement vélo est matérialisé par une bande cyclable.



Le Havre offre très peu d’unité urbaine et c’est peut-être ce qui fait son charme. Entre l’immense zone portuaire, l’espace Niemeyer, l’église-phare-béton, les plages de gravier avec les cargos croisant au large … à chacun d’établir sa préférence !


"le Volcan" d'Oscar Niemeyer

église St-Joseph à la mémoire des victimes des bombardements




Plus au nord ce sont les grandes falaises calcaires. Etretat est encore très touristique en ce premier dimanche d’octobre.





Comme Maupassant j’aurai finalement préféré la falaise plus tranquille de Saint-Jouin au sommet de laquelle j’aurai trouvé à bivouaquer à la fin du jour.


de petites curieuses au réveil


Je stoppe mon parcours côtier à Fécamp et plonge directement vers Rouen. La récente capitale de la Normandie est nichée entre les méandres de la Seine.

Les rues pavées autour de la cathédrale à la flèche impressionnante sont bien vivantes et il est agréable d’y déambuler. Elles sont séparées des quais aménagés en zone piétonne par une étrange avenue à la circulation démente où je me suis un peu égaré.
Qu’importe. L’accueil warmshower sur les pentes de Mont-St-Aignan par Catherine et Pascal fut bien réconfortant.



Bonaparte devant l'hôtel de ville

 
accueil warmshowers chez Catherine et Pascal
Le port rouennais accumule les premiers prix : 1er port européen pour l’exportation de céréales ; 1er port français pour l’agro-industrie ou produits papetiers ; 2ème port français pour le bois…
Les anciens moulins situés plus hauts dans la petite vallée de la Duredent ont été remplacés par des moulins plus modernes que je ne peux pas rater en rejoignant le chemin de halage le long de la Seine.  



chemin de halage

industries

franchissement de la Seine au bac de la la Bouille

en contre-haut, château de Robert-le-Diable 


De nombreux témoignages subsistent également de l’art religieux. Au contraire de St-Wandrille ou de Bec-Hellouin où subsistent des communautés monastiques,

abbaye de Bec-Hellouin

bâtiments conventuels


l’abbaye de Jumièges n’est plus qu’une magnifique ruine redécouverte au 19ème siècle par les Romantiques.

Jumièges : église Notre-Dame

Il faut se promener dans l’immense parc avec de préférence un guide qui saura faire revivre ce que fut le rayonnement au Moyen-âge de cet ensemble conventuel gravitant autour de sa splendide église romane Notre-Dame.

l'if, vieux de 400 ans, était entouré du cloître, aujourd'hui disparu




A Evreux la Tour de l’Horloge accueille le beffroi le plus méridional du pays.

Evreux, Tour de l'Horloge


une curiosité de la cathédrale : l'orgue moderne


Je quitte la Normandie par une ultime voie verte qui me conduit de Giverny, le village touristique de Monet dominant l’Epte, à Gisors et les vestiges de son château fort, ultime possession anglo-normande avant le royaume de France.




Une demi-étape me conduit par les petites routes céréalières de l’Oise à Chantilly où je me pose pendant quelques jours.


passage sur l'Oise

Chantilly


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