Jour de départ ensoleillé ce
samedi 10 août, et un grand merci à ceux qui sont venus me dire au
revoir et aux courageux cyclistes venus m'accompagner : Laurent,
Philippe, Etienne, Clément, Carine, sans oublier l'arrivée surprise
du tandem de Joseph et de sa compagne, partis un peu avant la photo
souvenir. Merci à tous !!
Après Luçon, seule une
courageuse m'accompagne sur cette Vélodyssée estivale qui longe
sans interruption la côte atlantique à partir de St-Nazaire.
Au pont de Brau qui enjambe la
Sèvre nous sommes vite rejoints par Janine et les deux Jacques ;
c'est ici que je dis au revoir à la Vendée.
C'est un plaisir de retrouver
mon ami de voyage Jacques et les souvenirs de nos tours d'Europe
respectifs reviennent vite en mémoire.
Le soir, c'est Jacqueline qui
nous offre le gîte et le couvert pour un accueil royal.
Le dimanche Jacques rempile pour
nous guider avec Janine jusqu'aux portes de Rochefort. La photo
devant le port de La Rochelle est désormais une tradition.
Traversée de la Charente à
bord du pont transbordeur, impressionnante structure qui supporte la
nacelle qui file à quelques mètres seulement au dessus de l'eau.
Le premier bivouac est installé
en face de l'île d'Oléron quelques kilomètres seulement après
avoir franchi le pont sur la Seuvre.
Le crépuscule sera un peu
mouvementé, puisque une famille de sangliers sortie du bois pour une
promenade sur la plage appréciera moyennement notre présence.
Alertée par la lumière de la
frontale, le chef de famille conduira le groupe au large de la plage,
en pataugeant bruyamment et en vociférant pour manifester son
mécontentement.
Une fois les intrus passés, il
nous restera plus qu'à apprécier le feu d'artifice qui éclaire
depuis l'île d'Oléron la nuit étoilée.
On entre dans le Haut Médoc, et
c'est ici que commencent les longues pistes cyclables dans les forêts
de pins.
Les nombreux lacs viennent
agrémenter les pauses déjeûner, et les passages dans les villes
balnéaires permettent d'avoir des aperçus sur la mer.
Les campings deviennent nos
refuges du soir, où l'on croise d'autres cyclistes comme ce couple
membre de l'association ABM qui partent sur quelques jours sur la
véloroute.
Léon est un halte agréable
dans un petit camping à la ferme ; Ondres, juste avant Bayonne
est par contraste un camping très étoilé.
La vélodyssée touche à sa
fin. Le paysage change radicalement. La mer à droite, les Pyrénées
à gauche, et la route entre les deux qui en haut des côtes
assassines offrent des panoramas grandioses.
La route en corniche entre
St-Jean de Luz et Hendaye en est l'apogée. Mon copilote se démène
pour arriver à temps pour ne pas rater le train, et j'ai à peine le
temps de la prendre en photo !
Elle m'aura suivi jusqu'au bout
de cette Vélodyssée, malgré le soleil et les côtes.
La pub dit vrai :
« ah ça c'est sûr,
la MAM, elle assure ! »
Encore merci pour cet
accompagnement plein d'aventures jusqu'à la frontière.
Prendre le train avec un vélo
est une autre histoire ; c'est un TER d'un autre temps qui
arrive en gare d'Hendaye, juste 5 minutes avant le départ alors que
c'est le terminus.
Des compartiments à vélo
grotesques où il faut monter des marches pour y accéder : zéro
pointé pour cette ville terminus de la vélodyssée française.
Me voilà donc seul à Hendaye.
A l'office de tourisme, je croise ce couple de sympathiques nantais
qui terminent leur premier voyage à vélo. Michèle s'envole au mois
de novembre pour travailler en Guyane : de futurs Américains,
comme moi !
Je reprends ensuite la route en
corniche jusqu'à St-Jean de Luz et me pose dans le camping municipal
pour entamer à partir de demain la deuxième partie de cet
itinéraire européen : le chemin de St-Jacques de Compostelle.
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