vendredi 20 mai 2016

Retour à Jouques


La cité comtale de Draguignan, blottie autour du Rocher de l’Horloge, est située en bordure de la Provence blanche de pierre calcaire.






 

Cette petite “capitale culturelle” du Var possède un centre ville animé et agréable.



La Méditerranée est toute proche. Je fais la liaison Saint-Tropez - Toulon mais en longeant cette fois-ci la mer par une piste/bande cyclable quasi continue.






A Giens le mistral me fouette le visage ; il fait le bonheur des kite-surfers dont les envolées sont parfois spectaculaires.





Après Toulon, la péninsule du Cap Sicié est un petit poumon vert où les villas cachées dans la végétation à l’approche du Brusc respirent la tranquillité.







En remontant vers le massif de la Sainte-Baume, le parc d’attraction d’OK Corral résonne de pétarades qui semblent se perdre, depuis la Ruée vers l’Or, dans le maquis provençal, sans doute un peu interloqué de cette référence au Far-West.






Je contourne la Sainte-Victoire, que je tutoie presque désormais, et retrouve à Jouques Laurence et Jean-Marie comme je les ai quittés il y a un mois et demi.



Le centre de Jouques est occupé par un immense pré. Etonnant de trouver un si grand espace vert non bétonné au milieu du bourg, d’autant plus qu’il appartient à la mairie. Mais les derniers propriétaires du champ qui l’ont cédé à la ville ont accompagné la vente d’une clause qui interdit toute construction ; même si ses abords ont été grignotés par les parkings, le pré résiste encore !




Depuis l’aqueduc romain qui amenait l’eau jusqu’à Aix et qui alimente encore les fontaines, au village médiéval du douxième siècle dont il ne reste plus qu’une maison et un mystérieux château d’If en ruines, jusqu’à l’épopée du chemin de fer, Jouques a connu toutes les vicissitudes de l’histoire de France.





Et il faut arpenter ses sentiers pour découvrir des pages de son histoire locale, comme ce vallon quasi tropical que les habitants ont aménagé en terrasses pour subvenir à leurs besoins, et dont il ne reste que les fondements recouverts par la “canopée” ... bien loin des champs de lavande de Provence.



Je retourne au lac de Sainte-Croix en découvrant cette fois-ci des petites plages tranquilles au nord du village de Bauduen.









Je quitte Jouques comme la dernière fois avec sandwichs et pâtes de fruits ; Laurence et Jean-Marie m'ont accueilli avec toujours la même ouverture d'esprit.




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